Effacement des marquages routiers et nouveaux marquages

Luc Goubert, chercheur au Centre de recherches routières, évoque l'effacement et la réapplication des marquages routiers, un phénomène courant en Belgique, qui concerne 5 % des marquages. La sécurité, la durabilité et le respect de l'environnement et de la santé des ouvriers routiers sont autant d’aspects primordiaux.

Il existe quatre grandes familles de produits de marquage: les peintures, les thermoplastiques, les enduits à froid et les marquages préformés, chacun ayant des propriétés et des applications qui leur sont propres. Les peintures peuvent être à base de solvant ou d'eau, les préoccupations particulières étant l'environnement et le temps de séchage.

Il existe différentes méthodes pour effacer les marquages, telles que le fraisage, le sablage et le jet d'eau sous haute pression. En Flandre, on utilise principalement le jet d'eau sous haute pression, avec des exigences spécifiques afin d’éviter la dégradation du revêtement.

Cette vidéo explique que le fait de recouvrir les marquages avec de la peinture noire peut entraîner des problèmes, tels que des marquages fantômes et une diminution de la rugosité. Cette méthode n'est pas considérée comme idéale et est parfois même interdite.

Lors d’un remarquage, il est essentiel de tenir compte de la compatibilité entre l'ancien et le nouveau marquage. Il existe des règles empiriques pour les différentes combinaisons de produits, mais les informations sont souvent fragmentaires. La normalisation européenne pour les essais de compatibilité est en cours d'élaboration.

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